La doula et le co-parent
- Coralie Pachamama

- 16 août
- 2 min de lecture
Article extrait du site Doulas de France
Dès les premières rencontres, la doula peut être une interlocutrice importante pour le ou la coparent·e, qui bien souvent n’a pas d’espace de parole pour poser ses questions durant la grossesse.
La doula peut lui apporter une aide morale, lui transmettre des outils qui ont aidé d’autres parents pour soutenir sa compagne.

Lors de l’accouchement, la doula peut l’aider à trouver sa place en proposant des gestes, des paroles pour mieux accompagner la mère. Elle peut aider à clarifier le déroulement des différentes étapes de la naissance.

La présence de la doula auprès de la femme qui enfante peut aussi donner au second parent la liberté d’aller et venir sans culpabiliser.
Du point de vue de la mère, elle ne fait plus peser tout le poids de sa demande de soutien sur son ou sa partenaire.

Les partenaires peuvent se trouver débordé·es par des peurs face à l’expression de la douleur de leur compagne en travail, à l’intensité émotionnelle de l’événement.
La doula apporte alors aux deux parents le réconfort, l’ancrage et le recul d’une personne d’expérience. Son implication émotionnelle est différente, professionnelle, et peut rassurer le ou la partenaire sur l’état particulier, instinctif dans lequel se trouve sa compagne durant l’accouchement.
Au retour à la maison, la doula reste présente pour chaque personne du couple dans son devenir parent.

Certain·es coparent·es sont parfois réticent·es à l’idée de la présence d’une doula, y voyant une intrusion dans leur espace privé ; après quelques rendez-vous et bien souvent après la naissance, ils ou elles ont changé d’avis, mesurant l’intérêt de l’appui d’une personne neutre et expérimentée qui renforce leur rôle, leur donnant plus de liberté dans leur propre devenir parent.


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